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Peace everywhere

PeaceA

Le Studio Banana Things  propose de vous reposer et faire la sieste où vous le souhaitez, sans attendre, au travail, dans les transports grâce à sa gamme de coussins Ostrich Pillow. Moi qui rêvais de devenir copine avec un Teletubbie, me voici sur la bonne voie.

minimix adore. We love this english « esprit ».

 

LUCIO

Lucio Urtubia, Ma morale anarchiste

En face du 57, habite un grand personnage, LUCIO URTUBIA
Maçon le jour, Faussaire la nuit, voici quelques mots sur son livre
Ma morale anarchiste

Lucio Urtubia est né à Cascante (Navarre) en 1931.
En 1954, après avoir déserté, il se réfugie en France et travaille comme ouvrier du bâtiment. En 1957, c’est la rencontre de sa vie avec Fancisco Sabaté, dit Quico, le célèbre guérillero anarchiste. Commence alors, pour financer la lutte contre Franco et l’impérialisme, une longue série « d’expropriations » (braquages), de  » récupérations » de matériels divers (notamment d’imprimerie), de fabrications de faux papiers et autre fausse monnaie, d’enlèvements.
En 1979, il passe à la vitesse supérieure et fait imprimer pour plusieurs milliards d’anciens francs de faux travellers chèques. Ce sera le début des ennuis et de la légende car, devant l’ampleur et la qualité de l’arnaque, la First National City Bank en sera réduite à mettre un genou en terre et à « négocier ». Ce livre, écrit par Lucio, nous conte tout cela. Cette saga d’aventures à la Robin des Bois tapissée de rencontres avec les Gari, avec des militants d’Action Directe et d’ETA, avec Che Guevara, des voyous, des ministres.
Mais ce livre nous conte également le pourquoi de tout cela. C’est-à-dire l’essentiel. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, en effet, Lucio n’est pas un voleur. Oh, certes, il n’a cessé de commettre des vols. Mais pas un seul centime n’a été dans sa poche. Tout était pour la cause. Pour des groupes d’action. Des syndicats. Des caisses de grève. Pour aider des prisonniers. Mieux, toute sa vie, pour gagner son pain, Lucio a travaillé comme maçon.
C’est ce qu’il appelle sa morale anarchiste. Une morale qui est aussi la nôtre tant il est vrai que, dès lors qu’Il n’y a pas de profit personnel et que tout va à la révolution, voler les riches n’est pas du vol mais un devoir. Dans ces conditions, c’est peu dire que le fait que ce livre ait obtenu le Grand Prix Ni Dieu ni Maître 2005 est tout sauf. du vol !.

Ma morale anarchiste par Lucio Urtubia.
Les Éditions libertaires : Los Solidarios, 2005. 141 p. 13 €.

(Suite de ce film en bas de page)

Ci-dessous, un bon article piqué dans Liberation:
Lucio Urtubia:18 février 1931, naissance à Cascante, en Navarre 1954. Désertion et exil à Paris 1957. Héberge Quico, le guérillero anarchiste 1980. Négocie ses faux travellers auprès de la First National City Bank 1996. Retape un hôtel rue des Cascades pour en faire un centre de rencontres anars Octobre 2007.
Des briques, il en a trimballé des paquets. Maçon le jour, faussaire la nuit.
Aux heures ouvrables, Lucio Urtubia a construit le siège parisien de la Ligue des droits de l’Homme, démoli le bidonville de Nanterre, enchaîné les chantiers. La nuit, il a brassé d’autres briques, des millions de pesetas, de dollars, de francs. Tous faux, comme les papiers d’identité dupliqués avec soin dans les imprimeries discrètement squattées après la débauche des typographes. Au petit matin, il fallait tout nettoyer, les rouleaux des machines, les macules. Pas une trace derrière soi.

Il a fait tous les métiers inavouables : déserteur, mais c’est pas une vie, contrebandier, braqueur, puis chef d’équipe de maquilleurs de passeports, cerveau de faux-monnayeurs sans rien savoir de l’imprimerie. Il a même été inquiété pour son implication dans des enlèvements politiques, comme celui du directeur de la Banque de Bilbao à Paris en mai 1974.

A 77 ans, il expose sa double vie, de maçonnerie et de clandestinité. «Ma vie appartient d’abord à tous ces d’anars qui ont fait beaucoup de prison», dit-il. Une famille politique qu’il a toujours connue, même si au départ, il se croyait naïvement communiste. «Voler, c’est un honneur. J’ai appliqué ça comme j’ai pu. Tellement incroyable que parfois, moi-même, je doute de ce que j’ai fait.» Son biographe, Bernard Thomas ajoute : «Lucio a parfois l’imaginaire assez phosphorescent.»

Alors, plausible, véridique, ou légendaire, sa rencontre avec Che Guevara en 1962, lors d’une escale à Orly ? Lucio raconte qu’il avait contacté l’ambassadrice de Cuba à Paris, en proposant de submerger l’économie américaine avec de faux dollars. Lui et ses copains avaient les plaques, le savoir-faire. L’Etat cubain avait la pâte à papier, l’imprimerie à grande échelle, capable de ruiner les Etats-Unis en les noyant sous les banknotes d’opérette. Le Che n’a pas marché et le maçon, déçu, a pensé que ce señor Guevara n’était qu’un petit monsieur. Un mou. L’anar basque était pourtant fervent pro-cubain : «Le drapeau était rouge et noir, sur la Sierra Maestra.»

Par quoi commencer ? Par la famille et «la chance d’être né pauvre» dans un patelin perdu de Navarre ? Pour une bisbille à coup de revolver contre des libéraux, voilà son père, de conviction carliste, jeté en prison. Monarchiste, réactionnaire, le paternel en ressort communiste, et bataillera pour le partage des terres dans la Navarre révolutionnaire.

On pourrait commencer par la caserne, désertée dare-dare avant que ses chapardages organisés ne lui valent la cour martiale. Avec son frère camionneur, Lucio s’était déjà fait la main en trafiquant du café, des fruits et de la camelote de contrebande à travers les Pyrénées. A moins que l’arrivée en France ne marque le vrai commencement. Pour apprendre le français, il fréquente les jeunesses libertaires, suit les conférences de Breton, Camus, Lanza del Vasto, Daniel Guérin. L’école des autodidactes. On lui demande d’héberger un fugitif. C’est Francisco Quico Sabaté, un autre anar, qui a toutes les polices aux fesses. Cet ennemi public numéro 1 du franquisme devient aussitôt un modèle pour Lucio. Ce dernier hérite d’une mitraillette Thompson, d’un pistolet 11.43, et d’un cran d’arrêt. De quoi s’improviser braqueur de banque, pour la cause. Des «expropriations» sans bavures en Espagne, en France, en Hollande : «On tapait sur le comptoir, on nous donnait l’argent. Y avait pas de caméras, ni de portes blindées, ni de vigiles. On était à visage découvert. Je mettais juste une crème pour cacher mon grain de beauté sur la joue. Mais je faisais pipi dans mon pantalon, de peur d’être tué. C’est pas marrant de mettre une mitraillette sous le nez de quelqu’un. J’ai préféré passer aux faux papiers.» Ce qu’il fait avec un certain talent.

Ses fac-similés sont impeccables. Ils ont servi à tout un tas de groupes armés dans le monde : Tupamaros, Montoneros, Tupac Amaru en Amérique latine; Prima Linea, Brigades rouges italiennes, Action directe, ETA en Europe. Le coup le plus fumant, c’est la duplication de milliers de planches de travellers chèques de la First National City Bank. Vingt millions de dollars en tout. «C’est comme des tickets de football. Bien plus facile que les billets.» Ces chèques de cent dollars ayant tous été imprimés avec les mêmes numéros, il faut des équipes présentant bien, agissant au même moment partout dans le monde, où les chèques factices sont échangés contre du bon argent frais. Panique générale.

Au même moment, un acheteur se dit prêt à négocier un joli stock de 150 kilos de travellers à un tiers de sa valeur officielle. Un piège, en fait. La tractation se finit par une arrestation. Mais si Lucio est sous les verrous, les faux chèques inondent toujours le monde entier. Deux émissaires de la banque nord-américaine proposent de négocier avant le procès. Pour rendre les plaques d’impression et le stock restant, Lucio réussit à leur estamper une belle somme, près de 60 briques. Des francs, et des vrais cette fois. De l’argent redistribué à ceux qui l’ont aidé et réinvesti dans une entreprise de bâtiment créée à Aubervilliers où travaillèrent pas mal de camarades.

On pourrait commencer par n’importe quel moment de sa vie. Un livre de Bernard Thomas, il y a six ans, dévoilait les origines de cette mémoire sensible. Cette fois, José María Goenaga et Aitor Arregi, deux jeunes réalisateurs basques, ont réduit quatre-vingts heures de rushes à un documentaire de quatre-vingt-treize minutes. «Ils me doivent 70 films au moins, ces bandits», rigole le vieil anar. «Bien sûr, il y a une part d’ego, mais cela n’a rien de péjoratif. Je l’ai quand même mis en garde contre la tentation de devenir un personnage de légende», dit sa femme, Anne. Celle-ci travaille chez Médecins du monde où elle est chargée de projets à Haïti. Son témoignage a fait plus qu’étonner ses collègues.

On pourrait aussi commencer par aujourd’hui. Ce septuagénaire, retraité depuis quatre ans seulement, rajeunit en évoquant la commune anarcho-syndicaliste des éboueurs de Porto Alegre ou l’autogestion coopérative du grand hôtel Bauen de Buenos Aires. Lucio y était il y a quelques semaines. Ces nouvelles initiatives le font pétiller d’enthousiasme. Si la sortie du documentaire ravive le temps de ses exploits, Lucio jubile surtout d’être invité au Pays Basque pour inaugurer des gazteches, des ateliers libertaires menés par des jeunes, comme au bon vieux temps d’avant la guerre civile d’Espagne.

Sauteur de frontières, internationaliste, ce militant qui eut tant de passeports contrefaits dans les mains, a la double nationalité, et des papiers authentiques. Il a aussi la double dose d’ennuis de santé, entre arthrose et diabète.

L’un de ses derniers chantiers la truelle à la main, aura permis de retaper l’Espace Louise-Michel, un local qu’il anime aujourd’hui rue des Cascades, à Belleville, où s’enchaînent réunions, débats, expos. Il vit à l’étage. Tous ses bouquins sont au rez-de-chaussée, accessibles à tous ceux qui passent.

Texte de Nicolas de la Casiniere, piqué sur Liberation.fr

Roger Capron

カプロンは1922年生まれのフランス人。陶芸の町、南仏ヴァロリスの街で独特の陶器を生み出した巨匠なんだよ。1948年から活躍し、動物にインスパイアされたモチーフやフォルムを提案し、またモノクロームのピュアな陶器も美しい。

こちらは1956年の作品。耳の器という名前なんだ。

これも典型的なカプロンの作品。

In the mood for Suika

 Summer is comming in Japan,SUIKA TOO.

Ah, le Suika.

La pastèque, symbole emblématique de l’été nippon.

Suika, motif pour mon éventail d’été. Suika Chochin, lampion de fêtes estivales…

Suika Okaki, crakers à grignoter.

Suika Nodoamé, bonbon pour la gorge.

KitKat suika, vous connaissiez?

Suika Gumi

Suika bonbons

Suika, le gâteau

Suika le stick cookie

suika Gum

Suika Candy

MMMiamMMM
Bon, on fait quand le Suika Wari?

merci à Valentine

TOKYO VS PARIS

Omiyagé: petit souvenir de voyage à offrir aux proches.
Alors, cet été, que choisira-t-on à Paris et à Tokyo en matière de graphisme?Conditions: Le Omiyagé doit être léger, car une valise peut très vite dépasser les 20, 30 kilos.
Il doit être peu coûteux, car on en achète plein plein tout plein.

Solution minimix:

Pour Tokyo, les mini bouteilles en plastique Gainax, bouteille d’eau minérale.



Pour Paris, nous avons choisi le pack sucrettes Spécial 30 ans de Canderel.

Publié par à

Cadeau de noel 2009


Vos enfants vous réclament des goodies Michael Jackson pour Noël?
Pas envie d’acheter l’horrible T shirt, gant à paillettes ou wall stickers comme tout le monde?
Offrez leur ce pendentif de Yasbukey, c’est bien plus cool.

Et pour vous, choisissez parmi les drôleries de ces deux soeurs, qui depuis bien des années nous font rêver avec leurs idées.

Go googling Yazbukey!