Archives pour la catégorie Art & Design

Pierre Paulin Design Forever

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In spring 2016, Paris will celebrate Pierre Paulin with a big exhibition at Beaubourg in may, and also at the gallery Jousse Entreprise and some more. For your memory, the first exhibition of Pierre Paulin in Japan was in 2014, here are some images:

“Pierre Paulin – DESIGN FOREVER” at CHANEL NEXUS HALL.

 

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Pierre Paulin is a legendary French designer who added a new page to the world of design. He hammered out forms no one else had thought of before, instantly created new trends with works such as his « Ribbon Chair » and « Tongue Chair, » and has been highly regarded worldwide. For the past 60 years, our everyday lives have been wrapped in the gentle forms of Paulin’s works, which have merged with and become part of our lifestyles.
This will be the first Pierre Paulin exhibition held in Japan, so CHANEL NEXUS HALL proudly presents a special collaboration, with planning for the exhibition space placed in the hands of the globally active architect Shigeru Ban, lighting designer Akari-Lisa Ishii and curator Eko Sato.
Each of Pierre Paulin’s works can be called a piece of art, and so we offer them to you in a presentation full of his sense of both the plastic and the poetic. It will bring you a special experience involving an « appeal to the senses » quite remote from materialism.

SHINOYAMA A SAINT GERMAIN DES PRES

Pour sa deuxième édition (du 8 au 30 novembre 2012), le festival Photo Saint-Germain-des-Prés fédère une cinquantaine de galeries et lieux du 6e arrondissement de la capitale, et propose une quantité importante d’évènement tels que des expositions, des signatures ou des conférences.

Cette année 2012, le festival a pour thème « Voyages et rêves »

La galerie Jousse Entreprise propose une très belle exposition du photographe japonais Kishin Shinoyama. 

Kishin Shinoyama, « Death Valley »

« Depuis cinq décennies, Kishin Shinoyama ( Tokyo, 1940 ) dresse son regard, insuffle ses fondements, dompte l’évolution du temps. L’oeil du monstre sacré se nourrit de l’énergie de sa capitale, Tokyo. L’oeil du maître capte la construction et la déconstruction. Dénude son temps.
Dès les années 1960, les clichés érotiques de Kishin Shinoyama font le tour du monde. Le photographe japonais est notamment célèbre pour ses photos de l’écrivain Mishima ou le mythique baiser de John Lennon et Yoko Ono. En 1969, au moment où la mission Apollo 11 foule pour la première fois le sol de la lune, Kishin Shinoyama développe « Death Valley», une série de photographies argentiques.
C’est dans ce décor aride du Sud des Etats Unis qu’il choisit de photographier ses modèles, selon son idée de la lune. Comme un mirage, les images de la Death Valley déploient de jeunes modèles féminins aux corps nus et ondoyants dans des espaces désertiques. Les courbes, chevelures et le jeu des ombres portées contrastent avec la rugosité du paysage. Un pionnier est né. Son livre de photographies «Nude» est édité l’année d’après, incluant les séries Death Valley, Twin, The Birth (Ed. Mainichi Shinbunsha) et il reçoit le grand prix décerné par l’association des critiques de photographie du Japon. Dans ses séries « Gekisha » et « Shinorama », il continue de capturer le temps avec de nouveaux modes d’expression et de nouvelles technologies. C’est dans son espace de la rue de Seine que la galerie Jousse Entreprise proposera de saisir le caractère sculptural des nus de Kishin Shinoyama, et d’embarquer avec lui le spectateur pour un voyage sur sa propre lune.
18, rue de Seine, 75006 Paris • Tél : +33 1 53 82 13 60
www.jousse-entreprise.com
Du mardi au samedi de 11h à 19h

JUDITH EGGER IN PARIS

Judith Egger à Paris

Née en 1973, Judith Egger vit et travaille à Munich en Allemagne. Son oeuvre comprend des performances, installations, objets et dessins. Elle traite les procédés de production de manière non coordonnée. Elle travaille surtout sur la dégénérescence et la transformation de la matière en d’autres formes et couleurs, ainsi que sur les différents états de décomposition. Souvent, ces états sont ignorés ou perçus comme mineurs, inférieurs. L’artiste, cependant, explore, découvre et crée une oeuvre inédite et nous invite à de nouvelles perspectives.

 

Birth of an idea Création à Lizieres, Centre de culture et de ressources à Epaux Bezu
Judith Egger expose jusqu’au 6 juin 2012 à Paris, chez sometimeStudio
26 rue Saint Claude 75003

Kristin McKIRDY

Après avoir exposé à la galerie Mouvements Modernes, animée à l’époque par Pierre Staudenmeyer, la céramiste américaine Kristin McKirdy, considérée comme une figure emblématique de la céramique contemporaine, présente à la galerie Jousse Entreprise jusqu’au 24 avril 2010, un ensemble de pièces uniques. Dans cette nouvelle présentation, l’artiste imagine une série d’oeuvres minimalistes sculptées en terre. Les formes biomorphiques, comme la série des « icebergs », côtoient des groupes sculptés qui évoquent des atomes ou des demi-sphères « culbuto », sortes de mini-installations parsemées de touches de couleurs vives : madeleines, smarties, pastilles colorées qui nous renvoient au monde de l’enfance.


D’autres groupes conçus comme des natures mortes jalonnent l’exposition, guidés par une sensibilité formelle proche de Giorgio Morandi : bouteilles, entonnoirs, cratères… aux lignes épurées sont soigneusement hiérarchisés dans l’espace. L’univers de Kristin McKirdy reste aussi attaché aux formes traditionnelles et intemporelles, elle offre au visiteur de grandes coupes « cibles » dont les fonds sont spiralés de couleurs primaires, ou des « contenants-offrants » sortes de matrices-écrins à la peau rugueuse abritant en leur creux un bonbon, une graine ou une fève, contrastant avec des coupes généreuses débordantes de pierres et de fruits luxuriants.


Les pratiques céramiques de Kristin McKirdy sont tout aussi créatives, l’artiste associe avec une grande liberté diverses techniques acquises auprès du céramiste américain Adrian Saxe : tournage, modelage et usage de la plaque. Couleurs et textures sont savamment travaillées: les enveloppes mates en terre chamottée ont l’aspect d’écorce et s’opposent aux surfaces lisses parées d’engobes aux tons pastels, guimauves satinées et sensuelles. Cette rigueur, cette construction des formes, si singulières dans le paysage céramique contemporain, situent Kristin McKirdy dans la lignée de Georges Jouve. En résumé, une œuvre intuitive qui s’inscrit dans la durée avec un fort pouvoir de suggestion qui suscite en nous une foule de questionnements. kl

Exposition Kristin McKirdy
Galerie Jousse Entreprise
18 rue de Seine 75006 Paris
Jusqu’au 24 avril 2010

ADO/VISEUX

MINIMIX PRESENTE: EXPOSITION ADO/VISEUX, REGARDS CROISÉS
DU 24 OCTOBRE AU 24 NOVEMBRE 2008
GALERIE LES MODERNISTES
2 RUE THÉOPHILE ROUSSEL 75012
DEVERNISSAGE LE JEUDI 20 NOVEMBRE 2008

Claude Viseux est né en 1927 à Champagne sur Oise.
Ado est né en 1936 à Yokohama.
Viseux a côtoyé Jean Prouvé, Roberto Matta, César…
Ado a côtoyé Fujita Tsuguji, Yokoo Tadanori, Kishin Shinoyama…
Viseux a côtoyé Ado.
Ado a côtoyé Viseux.
Ils se retrouvaient sur la Côte d’Azur, torses nus, assis sur un transat un verre de Whisky à la main. Les cheveux dans le vent, sourires de beaux gosses, la peau couleur chocolat.
Les yeux bleus de l’un, noirs de l’autre se croisent.
Ils parlent de crabes, de traces, d’hameçons, de formes…
Les pieds caressés par l’écume des vagues.

Ado peignait l’ombre et jouait avec des reflets,
Viseux fabriquait l’objet de l’ombre, assemblait un vocabulaire de masse.
Ils aimaient tous deux la mer, cet élément de naissance et de vie.
Ils s’inspiraient tous deux du monde de l’industrie et de la technologie.
L’un prélève de l’industrie lourde des soupapes, des rotules, des barres d’acier pour déformer et transformer. Façonner la sculpture.
L’autre choisissait des vis et pinces comme motifs ou leitmotiv.
Tous deux aimaient l’énergie des sphères.
L’un joue avec des boules, billes et autres boulons, l’autre joue aux boules et cochonnets et inscrit des signes géométriques dans sa toile.

Face à face, Viseux et Ado se retrouvent aujourd’hui.
Regards croisés d’un éminent sculpteur français et d’un grand peintre japonais.
Un clin d’œil à cette année 2008 qui commémore les 150 ans de protocole entre la France et le Japon.

Le vocabulaire géométrique d’Ado et Viseux, silence de l’un ou rugissement de l’autre, révèle un art tout de rigueur, l’art de la force et de la non-concession.
Les sculptures animées par la mouvance de la lumière s’inscrivent dans l’espace et les reflets des tableaux d’Ado. Leurs ouvrages s’engagent et se reflètent, forment une monumentalité.
Le sculpteur français et le peintre japonais composent l’équilibre de la rencontre.

ADO/VISEUX REGARDS CROISÉS est la troisième exposition-duo des deux artistes qui avaient déjà exposé ensemble à la galerie Jade en 1974, puis en 1986 à Mont-de-Marsan.

ADO (1936-1995)

Ado arrive à Paris en 1962, après des études aux Beaux-Arts de Tokyo. Repéré dès 1962 à la Biennale de Paris, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre sa première grande exposition personnelle à l’A.R.C en 1971.
Les œuvres d’Ado, empreintes de sérénité, de silence et d’espace, dispensent un apaisement. Un calme infini où l’aplat devient horizon immaculé. Signe de la recherche de l’épure géométrique, Ado ne laisse apparaître aucune trace du pinceau, inscrit des formes rendues à une simplification linéaire où ne subsiste que la perfection du cercle, parfois accompagnée de son semblable.


Le motif, là où il se situe, s’inscrit en réserve dans les cloisonnements invisibles tracés en pensée par une géométrie stricte. Un art tout de rigueur, s’exprimant à voix basse et ne tolérant aucune concession.
Ce qui, par excès de précision, par une nudité presque inhumaine, passerait chez un autre pour de la sévérité, est ici calme, jamais absence. On ne se perd pas dans cet espace, on jouit du silence absolu.
Au voyageur de voyager. Au visiteur de raconter, disait-il.
L’amateur de cinéma français des années 60-70 retrouvera les tableaux et sérigraphies d’Ado, notamment dans les films de Claude Zidi ou de Jean Yanne.
Les œuvres d’Ado font partie des collections des plus grands musées.

Claude Viseux 1927
Professeur, chef d’atelier à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de 1975 à 1992.
Officier des Arts et Lettres, Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du Mérite.


L’activité de Claude Viseux est d’abord celle d’un adepte de la théorie de la pratique de tous les arts comme une aventure commune. Il entre à l’école des Beaux-arts en section architecture, débute dès 1950 les premiers assemblages en ciment et métaux divers.
« Je suis un transformiste de la réalité ». Accident, instabilité, subversion, Claude Viseux joue avec les formes, déplace les signes, donne naissance à de nouvelles énergies. L’œuvre de Claude Viseux est une forme ouverte.
Son intérêt pour l’art monumental traduit son désir de se libérer des contraintes du marché. Claude Viseux choisit l’acier inoxydable. Il élude toutes les improvisations que le matériau pourrait concéder au hasard de ses altérations. Il porte l’inconnu dans la rue comme une pochette-surprise. Il crée de nouvelles formes nées de greffes, traitées comme organisme vivant.
Claude Viseux détourne la réalité, Il propose une nouvelle relation entre la géométrie et l’organique, entre le perméable et l’imperméable, entre la réalité et le rêve. Fécondation, rencontre de l’énergie, celle du débordement qui compose un nouveau mouvement. “J’invente des structures spiritualisées”.
Parmi ses nombreuses expositions, on notera la galerie Castelli à New York en 1957, ainsi que celle organisées au C.N.A.C. en 1969, au Pavillon français à la Biennale de Venise en 1972, ainsi qu’au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris en 1977.Parmi ses nombreuses expositions, on notera celles organisées au C.R.A.C. en 1969, au Pavillon français à la Biennale de Venise en 1972, ainsi qu’au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris en 1977.

STOLEN FROM STRENGERS

Stolen from strangers


Jun Miyake New album « Stolen from stranger »[drape harmonia mundi]

Vous souvenez-vous, la grande soirée de nouvel an organisée par minimix et colette au Palais de Chaillot en 2000. Il était là, il jouait, alors que Philippe Découflé et sa
troupe improvisait en symbiose. C’était merveilleux. Trois années plus tard, minimix organisait avec la charmante équipe du Nouveau Casino un concert inoubliable, lui aussi.
Notre chouchou Jun Miyake vient de sortir un album sublime. Un casting de rêve: Arthur H, Arto Lindsay, Vinicius Cantuaria, l’Orchestre Symphonique de Bulgarie et des Voix Bulgares , Lisa Papineau , Rémy Kolpa Kopoul….
La mise en scène artistique et les photos de l’album sont réalisées par Jean Paul Goude.

LES RENDEZ-VOUS DE NOVEMBRE AVEC JUN MIYAKE:
*Cette semaine, en selection sur FIP, 105,1 youpii!
This week’s selection on radio FIP. You can listen this radio on: http://www.radiofrance.fr/chaines/fip/endirect/
*26 Novembre à minuit à la TV / France 3 – Emission « Ce soir ou jamais »
Live show + interview ( on air) Jun Miyake with Lisa Papineau

STOLEN FROM STRANGERS , 13ème album de Jun Miyake , pianiste , compositeur et trompettiste ne vous laissera pas indifférent . C’ est une palette de couleurs musicales entre le Brésil , le jazz , les chants bulgares , la trip hop, la chanson française … un véritable voyage initiatique d’une délicatesse infinie.
En 2008 et 2009, il travaille avec Grace Jones et David Byrne pour plusieurs grands événements de concerts en Grande Bretagne et outre-Atlantique.

Quelques photos de la soirée de lancement du disque

Jun, Remy Kolpa Kopoul et Jean-Paul Goude

Smile

Arthur H était là aussi.

Master Philippe Découflé playing with Sheena

To know more about Jun Miyake, check this out:
You can discover the music on:
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=281656853
And here, Jun is talking about his works with Aline de Lima:
http://www.dailymotion.com/video/x6v6qo_jun-miyake-parle-de-son-travail-ave_music
More? Check this out:

Ancien élève du vénérable Terumasa Hino et transfuge du Berkley College, Miyake consacre une grande partie de sa carrière à la musique publicitaire (très connu au Japon pour les spots Sony entre autres) et cinématographique, tout en créant ses propres albums en collaboration avec des fans de taille comme Hal Willner, Arto Lindsay (déjà!) Peter Scherer et bien d’autres.
La musique de Miyake voyage entre l’inspiration bossa nova, composition contemporaine, expérimentations électroniques, effluves de musiques inspirées par le jazz et les musiques du monde …

Like reading Thomas Pynchon with your ears… Beside this, John Cage’s emancipation of noise sounds like a polite little art-school exercise in smugness. » Slakk Magazine a very influential musician / trumpeter in and around Tokyo music scene * Had released thirteen album as an eccentric artist * appeared as a guest soloist and served as a producer for numerous artists. * Collaboration with contemporary dances and theater pieces with Pina Bausch, Robert wilson,Philippe Decoufle, etc * Co-produced album with people like Hal Willner, Vinicius Cantuaria and Arto Lindsay « About three years ago, I received a tape of Jun Miyake’s Music through a mutual friend. The tape knoked me out. In less than an hour, I heard almost every type of music on the earth pass by, in a consistent way, by an artist who was obviously in control of the proceedings. Jun has an incredible understanding and command of all musical languages, unlike anyone I have ever encountered, and in my musical travels, that is quite a feat. There is also a lunacy present, which never got in the way of the overall vision. I wanted to work with this guy ! The album takes the listener on a very unique journey always guided by Jun’s unique yet familiar arrangements and his playing which shows up at the perfect moment.This is a magical audio movie that strongly holds together as one piece, while taking one through a surreal history of music. In my own work, I have taken the strong catalogues of Thelonius Monk, Nino Rota, Kurt Weil, Walt Disney and others, using artists including Tom Waits, Sun Ra, and Gil Evans, Keith Richards and Leonard Cohen, interpreting the music in my life long pursuit in finding where these personalities meet. In Miyake, we find all of this in one person really. His music is sophisticated but not hi-brow a sense of humor. » Hal Willner 1993, about the album « Entropathy »…….. < Short Bio > Soon after Jun Miyake came back to Tokyo from his study in Boston and New York, He started to work as a Jazz trumpeter, his style of playing was immediately respected and offered chances to make solo albums with people like Ron Carter, Al Foster, Michael Brecker, David Sanborn, etc as well as Japanese top musicians.The success of the albums were’t just for his playing. He started to get offers of composing for commercials, his work quickly became so popular that at one point, he found himself writing music for more than 300 commercials a year for the biggest clients in town. He also work for movies and features film credit among which Oliver Stone’s « Any Given Sunday », as well as collaboration with contemporary dance and theater pieces with Pina Bausch, Robert wilson, Philippe Decoufle, etc. His ability to blend the most seemingly disparate element of music garnered him several awards.