Lot N°7
« Ceci n’est pas une fleur » Michal Batory
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Christian Biecher
Christian Biecher est architecte a dessiné des bâtiments en France parmi lesquels la Bibliothèque départementale de Carcassonne, un Centre d’animation et une salle de spectacle Place de Fêtes à Paris. Au Japon il a dessiné les immeubles Tur à Tokyo et Sora à Shiki ainsi que de nombreux intérieurs pour Estnation, Issey Miyake, Tsumori Chisato, Doutor, HA2… Actuellement, il est en charge de l’aménagement des nouveaux espaces Fauchon dans le monde, de la réhabilitation de l’ancienne bourse de Budapest, de la conception d’un ensemble d’immeubles à usage de bureau à Prague, des nouveaux immeubles Printemps à Strasbourg et Lille, d’immeubles à usage de logement à Strasbourg et Marseille et du futur hôtel de la Place de la Porte de Vanves à Paris.
Lot N°8
« Le Japon est inoubliable : il est à la fois le pays le plus lointain et le plus proche de moi. Il est mon portrait en creux, il est ma deuxième maison…
My heart belongs to Japan» Christian Biecher
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Ronan et Erwan Bouroullec
Photo: Ola Rindal
Respectivement diplômés de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise, Ronan (né en 1971) et Erwan Bouroullec (né en 1976) s’associent en 1999 pour mener un travail au sein d’un dialogue permanent et d’une exigence commune vers plus de justesse et de délicatesse. Aujourd’hui, ils sont édités par Vitra, Magis, Alessi, Established & Sons, Axor Hansgrohe, Kartell, Kvadrat, Cappellini, Flos, Ligne Roset, Swarovski ou encore Mattiazzi. Parallèlement, ils mènent une activité de recherche, une respiration essentielle dans le développement de leur travail, au sein de la Galerie kreo, Paris. Leurs créations appartiennent aux collections d’institutions telles que le musée national d’Art moderne, le centre Georges Pompidou, le musée des Arts décoratifs à Paris, le Museum of Modern Art de New York, l’Art Institute de Chicago, le Design Museum de Londres ou encore le musée Boijmans van Beuningen de Rotterdam. Le centre d’architecture arc en rêve à Bordeaux leur consacre actuellement une exposition, album, qui a été prolongée jusqu’à la fin du mois de mai 2011. Le Centre Pompidou Metz proposera la première grande monographie dédiée au travail de Ronan et Erwan Bouroullec en France du 7 octobre à l’été 2012.
Lot N°9
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Carlotta
1/ Naît à Lyon 2/ bricole dès la maternelle 3/ dessin 10 ans 3*/ déjà fashionette, survit à l’école de fi lles 4/ passe son adolescence dans les photomatons 6/ devient punk 7/ lâche l’école pour les beaux-arts 8/ arrive à P A R I S 9/ studio Berçot 8/ travaille avec ardeur le croquis 9/10 ….. et son look 11/ devient illustratrice 12/ débute à la rubrique mode de Libération 13/ défi lés le jour 16/ Palace la nuit 17/ Affi che son style dans les magazines 18/19/ découvre la céramique 20/ est réclamée par la publicité : 21/ 22// se marie avec son gentleman viticulteur 23/ installe son atelier 24/ s’adonne à ELLE 25/26/ crée son chef-d’oeuvre : « GABI » /27/ devient pink 28/ tombe amoureuse de Tokyo (et réciproquement) 29/ s’initie au Mac et à Photoshop 30/ «» 31/ 32/ gabi 10 ans / «supermamanspeed » 33/ complicité avec La Grande Ep de Paris 34/ continue de s’amuser
Lot N°10
DES MOTS POUR GUÉRIR LES MAUX
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Victoire de Castellane
PHOTO: PATRICK DEMARCHELIER
La frange créée avant ses 5 ans, les talons qui tutoient les nuages, les jupes évasées plutôt noires, la silhouette de Victoire de Castellane est déjà un poème. Les yeux qui disent une certaine candeur et une certaine fantaisie, le sourire, souvent taquin, toujours affiché. Parisienne, Victoire de Castellane a grandi dans une famille de la noblesse dont les origines remontent au Xe siècle. La famille Castellane compte des princes régnants battant monnaie en provence, quelques évêques, des pairs de France, des généraux, Talleyrand, un maréchal gouverneur de Lyon et, énième sommité, l’arrière-grand-oncle de Victoire : Boni de Castellane, dandy, figure légendaire du paris du second empire, qui donna les plus remarquables fêtes de la Belle Époque dans le fameux palais rose qu’il fit construire avenue Foch. Sa grand-mère Sylvia hennessy et son amie Barbara hutton furent deux exemples en matière de bijoux démesurés et d’extravagances assumées. Victoire de Castellane n’a que 5 ans quand elle commet son premier exploit joaillier : elle démonte un inestimable bracelet à breloques pour en faire une paire de boucles d’oreilles. Mère indignée, créativité assouvie. À 12 ans, elle crée sa première bague, et sa mère n’est toujours pas contente : pour obtenir le métal précieux, elle n’a pas hésité à faire fondre ses médailles religieuses. Indifférence aux conventions, sens du défi technique : les bases sont jetées. Quand elle se pose place Vendôme à la fin du XXe siècle, Victoire de Castellane se passionne pour une joaillerie relevant plutôt de l’imaginaire que du conventionnel. Elle se laisse porter par des inspirations mixtes : la naïveté débordante du Technicolor, la sophistication du Scope, les surprises du végétal, les ailes de papillons, la nature et ses splendeurs, hollywood et Bollywood, les décors de dessins animés américains des années 1950, les actrices, les danseuses, les courbes et les attitudes féminines, les miniatures japonaises, la pop culture acidulée et effrontément insouciante, et se joue des barrièresentre naturel et artificiel, vrai et faux, naïf et beau, le minuscule et la démesure. Victoire de Castellane recherche les pierres les plus étonnantes. alors que la joaillerie délaissait les pierres fines, Victoire de Castellane n’écoute que son coeur, y installe son aire de jeu, repoussant joyeusement le classicisme soporifique qui règne dans la joaillerie depuis la fin des années 1970. elle a bien vu : depuis 2004, ces pierres fines et semi-précieuses sont officiellement reconnues comme pierres précieuses, en raison de leur rareté et de leur éclat. Énormes améthystes (et on écrit bien «énormes»), morganites folles, citrines et aigues-marines à vous fluidifier la circulation, béryls verts démentiels, rien n’est jamais trop pour Victoire de Castellane. Tout part à chaque fois d’une ébauche sur un post-it. « il faudrait pouvoir scanner mon cerveau », dit celle qui jongle souvent avec la persévérance et la frustration lorsque la gestation technique peut prendre deux ans. Des délais que l’on conçoit aisément en observant certains des mécanismes les plus sophistiqués qu’elle doit mettre en oeuvre. Si les idées en escadrilles bousculent régulièrement les habitudes de l’artisanat joaillier et excitent l’inventivité pour surmonter les improbables défis techniques, Victoire de Castellane n’en démord jamais : tout doit être fabriqué à la main, dans des ateliers parisiens. ici, rien n’est mécanisé. Parmi ses dernières folies : Belladone island, séisme joaillier de 2007, avec ses plantes carnivores extraordinaires, ses papillons omnivores qui sertissent les opales brutes d’Éthiopie, diamants taille libre, tourmalines de paraíba en carambolage avec de l’or laqué de rose panthère rose et de vert insomniaque. et la nouvelle collection, encore un grand huit visuel et technique : Milly Carnivora, soit le bébé carnivore de Belladone island né à Milly-la-Forêt. La laque, mise au point pour les Diorettes, ces fleurs sorties du jardin de Christian Dior à Milly-la-Forêt, prend ici toute son ampleur. À l’origine de cette laque, l’indignation de Victoire : «L’or n’a que trois couleurs, c’est insensé !» elle décide alors de procéder à un laquage inédit. et voici de l’or vert chlorophylle métallisé, de l’or vermillon, des dégradés plus baroques qu’une carrosserie américaine des années 1950. De l’or violet translucide, de l’or hystériquement chromatique avec des coloris dignes des oiseaux d’amazonie ! Victoire de Castellane a lancé le département haute Joaillerie de Dior le 1er janvier 1998. Elle habite à paris et a quatre enfants.
Lot N°11
A La Vie
To Japan stop Japain !
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Claude Closky
À première vue, Claude Closky est un artiste qui fraye avec l’immatérialité. Le langage semble l’instrument d’appropriation le plus direct des matériaux qu’il utilise : images, textes, chiffres, et sons prélevés dans notre environnement. Son travail n’en est pas moins concerné par sa spécificité matérielle, son degré de visibilité, et la manière dont il occupe l’espace.
Closky s’empare des modalités les plus ordinaires de notre communication quotidienne, et nous en restitue les formes à découvert : par une réarticulation discrète, une redistribution des mots ou de la visibilité. Il joue avec les règlements du quotidien, les codes et les hiérarchies qui rythment notre existence. On croit glisser dans les automatismes, on est entré dans le labyrinthe. Le résultat peut surprendre, la déception est calculée et le trouble est durable.
(extrait d’un texte de Marie Muracciole)
Lot N°12
Loup blanc, 2011
« Un loup blanc pour aider à la reconstruction du nord-est du Japon après les séismes de mars 2011. » Claude Closky
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Jean Colonna
Photo: Maï Lucas
Créateur français né en 1955. Il abandonne ses études en médecine pour intégrer l’école de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne en 1975 où il obtient son diplôme à l’issue d’une formation classique. A ses débuts, Jean Colonna travaille chez le créateur français Pierre Balmain en tant qu’assistant. En 1985 il lance sa première collection qu’il présente sous la forme d’un catalogue, en collaboration avec ses amis et photographes Bettina Rheims et Stéphane Sednaoui . Il crée en parallèle des accessoires pour Jean-Paul Gaultier et Thierry Mugler. En 1990, il réalise son premier défilé en dévoilant des collections complètement noires, dégageant un esprit Punk / Rock et Sexy. Il est alors surnommé le « Roi du Grungewear Français ». En septembre 2009, il lance sa nouvelle collection JEANCOLONNA.
Lot N°13
HOPE
« L’accumulation de têtes de mort sur ce masque n’ est pas une représentation des victimes du séisme et de ses conséquences , mais la somme des erreurs commises par l’Homme envers la nature,au bénéfice de profits toujours plus arrogants. La perle blanche représente l’Espoir dans l’Homme et dans sa capacité à prendre les bonnes décisions pour le futur de la Terre. »
Jean Colonna
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Roberto Coin
Il a créé la société éponyme en 1977 à Vincenza, célébrée comme la ville de l’or. Dans un premiertemps, l’activité principale de l’entreprise s’orientait autour de la production de pièces emblématiques pour certains des plus grands noms de la haute joaillerie. En 1996, la marque Roberto Coin est lancée, enregistrant un rapide et franc succès.
En 2000, la société Roberto Coin Spa est classée septième marque de joaillerie la plus célèbre aux Etats-Unis. Dans les années qui suivent, la société devient de plus en plus reconnue en Italie, et devient l’un des principaux protagonistes du marché de la joaillerie italienne.
Lot N°14
« Designing these masks has not been a matter of inspiration but it has been a matter of using my heart. We do Love Japan and I’m extremely proud to join this special event with a small but very meaningful concept, which I created with true sentiments”. Roberto Coin
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Pascal Colrat
Diplômé de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Pascal Colrat sort de sa formation lauréat de deux concours : Celui de la FIAC et celui du Salon des arts graphiques actuels. A la frontière du graphisme, de la photographie et de l’art contemporain, il se tourne vers l’affiche comme support de sa création pour plus de visibilité. Artiste engagé, outre son travail pour les institutions culturelles comme le Tarmac de la Villette ou l’Opéra de Lille, Pascal Colrat met son art au service de causes qui lui tiennent à cœur avec les organisations Amnesty International ou encore Act Up. Inspiré des mouvements sociaux, il réalise également des affiches au messages forts, inscrits sur des poings rageurs et/ou rêveurs. Alors que le graphisme est envahi par la publicité et la communication, Pascal Colrat s’attache à perpétuer la tradition française d’affiches d ‘auteur.
Lot N°15
« D’un support protection, j’ai essayé de faire un objet ludique. Le nucléaire ne tue pas l’amour. Utiliser un masque de protection n’empêche pas de continuer à s’aimer.
Les deux masques ensembles côte à côte, forment le bleu, blanc, rouge. » Pascal Colrat
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Matali Crasset
Photo : Benjamin Chelly
Matali Crasset est née le 28 juillet 1965 à Chalons en Champagne. Matali Crasset est designer industriel de formation. A L’image d’un de ses objets emblématiques, la colonne d’hospitalité quand Jim monte à Paris, elle met en place une méthodologie propre dans laquelle elle questionne l’évidence des codes qui régissent notre vie quotidienne pour mieux s’en affranchir et expérimenter. Elle développe ainsi des nouvelles typologies articulées autour de principes tels que la modularité, l’appropriation, la flexibilité, le réseau. Son travail, qui s’est imposé à partir des années 90 comme le refus de la forme pure, se conçoit comme une recherche en mouvement, faite d’hypothèses plus que de principes. Elle collabore avec des univers éclectiques, de l’artisanat à la musique électronique, de l’industrie textile au commerce équitable. Ses réalisations l’ont ainsi amenée sur des terrains qu’elle ne soupçonnait pas, de la scénographie au mobilier, du graphisme à l’architecture intérieure. Matali Crasset a passé son enfance dans un petit village du nord de la France, dans une ferme où le travail et la vie étaient intimement liés.
Lot N°16
Col blanc
« Des images du Japon dont je me souviens… il y a ces hordes de salary men portant des chemises blanches dont certains portaient un masque antibactérien… D’où cet objet-scultpure, faux col réalisé à partir d’un masque. » Matali Crasset
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Andrea Crews
Andrea Crews est un collectif artistique activiste et une marque de vêtement.
Basé à Paris, Andrea Crews à déja présenté dix collections pendant Fashion week, et distribue ses pièces uniques à l’international dans des boutiques exclusives. Andrea Crews propose à d’autres marques une direction artistique innovante, éthique et ludique et crée des évènements interactifs et énergétiques.
Face à l’uniformité dominante Andrea Crews met en valeur, la créativité, l’expérimentation, l’indépendance.
Lot N°17
« Notre impuissance face à la catastrophe de Fukushima nous a poussé à donner douceur et pureté décorative au masque de protection, symbole de la violence de cet évènement tragique.
Des poignets de chemisiers en coton blanc recouvrent le non tissé, le détail est brodé, une fleur d’émail est accrochée ». Maroussia Rebecq/ Andrea Crews
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Laurent Debraux
Né en 1965, à Paris, Laurent Debraux a travaillé 25 années dans l’informatique. Il a fondé la société Holy-Dis en 1988, avec un ami. Holy-Dis a été la première société cotée du millénaire en France. Laurent Debraux commence la sculpture en mai 2010 dans le cadre des portes ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville.
« Mon but, mon souhait est de transmettre des émotions par le mouvement. 95% de la communication entre deux personnes est non verbale, et une grande partie passe par la perception de très petits mouvements.
J’essaye de recréer cela avec le moins de matériaux possibles, que seul le mouvement soit perceptible. J’accorde beaucoup d’importance à sa lenteur. Plus un mouvement est lent, mieux on peut l’observer… »
Lot N°18
SUKIYAKI – Ué wo muité arukou
« Le peuple japonais est admirable dans sa capacité à surmonter des épreuves terribles, avec une sagesse et un courage fondamentaux.
L’image que j’en ai, est celle d’un peuple qui marche en regardant vers le ciel. Quoi de mieux à espérer y voir que le vol d’un oiseau ? » Laurent Debraux
Lot N°19
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Jean-Philippe Delhomme
Jean-Philippe Delhomme est né en France in 1959. Illustrateur pour la Mode ou chroniqueur ironique de la vie contemporaine, il a travaillé pour de nombreux magazines internationaux et campagnes publicitaires notamment pour Barneys New York où Le Bon Marché à Paris. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, il s’est rendu fréquemment au Japon, où il a exposé, et collaboré pour Vogue Nippon, Casa Brutus et plusieurs grandes marques japonaises. Il est l’auteur de plusieurs albums chez Denoël, et plus récemment « The Cultivated Life » chez Rizzoli, ou « Design Addicts » chez Thames & Hudson. Son travail paraît régulièrement dans The Los Angeles Times Magazine, GQ USA, GQ France, ou GCasa en Italie. Il est également l’auteur du blog The Unknown Hipster
Lot N°20
« C’est toujours l’image qui me vient à l’esprit lorsque je pense à Tokyo, ce ciel bleu pâle (bleu céruléum, comme l’hôtel Cerulean Tower, mais d’une plus jolie couleur) avec de gros nuages blancs en suspension, et cet horizon de buildings aux architectures futuristes, ou très banals, mais antisismiques. Et la Tokyo Tower, comme un engin spatial désuet, ou un jouet d’enfant, dont la couleur rouge se détache sur le bleu pâle, et donne une poésie un peu naïve à la ville. » Jean-Philippe Delhomme
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Florence Doléac
Florence Doléac est diplômée de l’ENSCI / Les Ateliers en 1994 ; elle co-fonde en 1997 la société du groupe RADI DESIGNERS.
Depuis 2003, Florence Doléac poursuit ses projets seule. Tout en enseignant à l’ENSAD- Ecole Nationale des Arts Décoratifs à Paris, elle répond à des commandes et produit des expositions en galeries ; elle est représentée par la galerie Jousse Entreprise depuis 2006.
C’est justement dans cet espace interstitiel dans lequel le design dialogue avec l’art et où ses modalités de présentation et de production oscillent entre un dispositif marchand et institutionnel que Florence Doléac inscrit son travail. La revendication de cette position peu commune lui confère une identité particulière. En effet, non seulement Florence Doléac met en jeu une tension entre la production et l’exposition, avec des réponses pleines d’humour et de poésie, mais elle déploie en plus un questionnement sur la fonction et son pendant : l’inutilité.
Lot N°21
« Le masque de papier est réalisé grâce à un subtil travail de pliage digne d’une tradition d’origami. Sa matière très douce et cotonneuse caresse l’oeil qui l’observe.
Les plis additionnés et contenus sous verre deviennent ici une surface mystérieuse. Intacts, il sont là en attente, d’un possible dépannage pour 3 personnes » florence Doléac
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Tim Eitel
Né en 1971 à Leonberg en Allemagne. Peintre héritier de l’Ecole de Leipzig, Tim Eitel peint à partir de photographies qu’il a prises. Les toiles de Tim Eitel sont des fictions sobres et minutieuses qui représentent des personnages solitaires au milieu d’espaces sans nom, toujours ancrés dans la réalité. Une oeuvre riche et contemporaine dans laquelle on pressent l’héritage de l’abstraction de Mondrian réinvesti à la figuration. Ici, la photographie est outil de peinture. Arte lui a consacré un documentaire, plusieurs monographies ont été éditées.
Lot N°22
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Malachi Farrell
Malachi Farrell est un artiste irlandais né à Dublin en 1970. Il vit et travaille en région parisienne, à Malakoff.
Malachi Farrell met en scène des machines, expressions de son engagement politique contre toute forme de violence physique ou psychologique depuis sa découverte de l’art électronique à la Rijksakademie à Amsterdam, en 1994 et 1995.
Il utilise en effet le son, la lumière, la chorégraphie de machines et d’objets articulés par des circuits électroniques complexes dont il dessine lui-même les plans. Dans ces mises en scène mêlant bricolage et technologies de pointe, Malachi Farrell raconte des fables contemporaines empreintes d’une forte charge émotionnelle, où le spectateur, continuellement mis en danger, est amené à prendre conscience du devoir d’engagement face à une société qu’il considère trop souvent brutale. Il compose avec l’humour, utilisant la satire et la caricature, il peut donc en ce sens se rattacher à Daumier ou à Beckett, son art est avant tout politique et dénonciateur.
Lot N°23
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Seamus Farrell
Artiste irlandais, né en 1965 à Londres, il travaille à Saint-Ouen/Paris et Patria/Andalucia.
« Les recettes qu’il emploie ne s’apprennent pas dans les écoles d’art. Il se nourrit de rencontres entre dépaysés du même genre. Persuadé que l’origine de l’art est avant tout l’intention de départ suivie par l’artiste, il a réussi à être lui-même un musée sur pieds et jambes, qui se reconstruit à chaque étape et disparaît jusqu’à la suivante, libre de toute contrainte, parce que nourrit de plusieurs entrées et sorties. » (M.O. Van Caeneghem)
Lot N°24
« Masque universellement simple, compréhensible mais de clefs de lectures d’origine/sous entendues de culture japonaise : clin d’oeil/inspiration aux masque de théâtre traditionnel japonais sur déformation/réinterpretation du logo nucléaire » Seamus Farrell
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Maurizio Galante
Après des études d’architecture puis de mode à l’Académie du Costume et de la Mode de Rome, Maurizio Galante travaille pour le couturier Roberto Capucci. Il présente sa première collection de prêt-à-porter à Milan en 1986 sous le nom « Maurizio Galante X Circolare ». Depuis 1992, Maurizio Galante présente ses collections en France au calendrier officiel de la Haute Couture. Installé à Paris en 1996, il la marque « Maurizio Galante » l’année suivante.
En 2003, Maurizio Galante s’associe à Tal Lancman pour créer la société INTERWARE. Depuis 2008, il présente ses collections Haute Couture en tant que membre officiel du cercle très fermé de la « Chambre Syndicale de la Haute Couture ».
Ses créations sont conservées dans d’importants musées internationaux et il participe à de nombreuses expositions.
Refusant d’être catalogué ou de se soumettre aux notions restrictives de « saison », la créativité de Maurizio Galante s’exprime tant en mode qu’en design ou encore en aménagement d’intérieur et d’extérieurs. Un heureux mariage contrasté de sophistication et de discrétion, de rigueur et de poésie, de tradition et d’innovation pourrait le définir. Ses créations tous domaines confondus sont des « objets de désir » et « objets de conversation » et ont pour dessein de susciter des émotions.
« Tubes en cristal et perles en verre brodés à la main à la façon d’une peau d’hérisson. » Maurizio Galante
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Adrien Gardère
Diplômé de l’Ecole Boulle et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Adrien Gardère débute son activité en 2000. Son travail s’articule autour de trois axes : le design de mobilier et de luminaires, la muséographie et la scénographie d’expositions, l’architecture d’intérieur.
Avec son studio, il a fait la démonstration de sa grande faculté d’adaptation à des cultures et des pays très différents, et de son habilité à communiquer efficacement aussi bien avec des artisans, des entrepreneurs et industriels, que des conservateurs de musée ou des experts scientifiques.
En muséographie et scénographie d’expositions, ses dernières projets sont la rénovation du musée d’Art Islamique du Caire (terminé en 2010) et sa collaboration avec le Kennedy Center for the Performing Arts de Washington (depuis 2004) pour leurs festivals internationaux, en tant que directeur artistique en charge des espaces d’exposition. Il est le muséographe du Musée du Louvre à Lens, dont l’ouverture est prévue en décembre 2012. Du coté du design, il séduit de grands éditeurs tels qu’Artemide, Ligne Roset, Perimeter Editions, Krios Italia, Saazs.
Son objectif est clair : créer des produits, des installations et des espaces pertinents, légitimes, évidents. Pour Adrien Gardère, le design et l’architecture sont avant tout un regard sur l’homme, ses pratiques et son ingéniosité.
Lot N°26
SAKEBI – LE CRI
« Un tsunami est d’une brutalité inconcevable, synonyme de dévastation et de catastrophe. Pas de théâtre ici ; mais la violence, la douleur et l’horreur. Quand on a peur, il arrive que l’on se morde jusqu’au sang. Ce masque est une bouche en sang. Comme si on avait crié, saigné derrière le masque.Cette pièce est un cri. En japonais, « cri » se dit « sakebi » … J’ai pensé à ces cordes naturelles que les Japonais utilisent pour emballer et sceller les tonneaux de Saké. La région de Fukushima était réputée pour son Saké. Le temps d’un cri, le Tsunami aura tout emporté. »
Adrien Gardère
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Geneviève Gauckler
Née en France en 1967, Diplômée des Arts Décoratifs, Geneviève Gauckler est basée à Paris. D’inspiration » mandala « , colorés ou noirs comme ceux de son Arbre Génialogique, ses personnages s’apparentent en effet à des mascottes. Camo guys, elastic guys, potatoe guys et autres caractères forment des figurines simples, parfois aux multiples membres, parfois un mélange de photographies et de dessins, parfois un assemblage de divers objets (produits ménagers, téléphones, câbles).
Elle a pourtant commencé à travailler en tant que graphiste pour le label électronique français F Communications, pour ensuite collaborer avec les réalisateurs Kuntzel&Degas sur des vidéos (Dimitri from Paris, Pierre Henry, Sparks), des publicités (Live Jazz d’Yves Saint Laurent, Arte).
C’est en rentrant de Londres, après une expérience dans le web pour la startup boo.com et l’agence Me Company, que Geneviève Gauckler a commencé à dessiner des personnages et à les mettre en scène dans des décors particuliers. Pour des pochettes de disques (Brigitte Fontaine, les Rita mitsuko), des magasins (Colette, Lane Crawford, Isetan, Hankyu, boutique VO des Galeries Lafayettes), des magazines (Sleaze, Beaux-Arts, IDN, Flaunt, Libération), des collaborations avec le collectif video Pleix, avec lequel elle collabore régulièrement, des expositions (Someday Gallery à Melbourne, Colette/Comme des Garçons à Tokyo, La Ferme du Buisson), des publicités (Bourgeois, Renault, Coca-Cola, Skype) des produits dérivés (avec les compagnies japonaises Medicom Toys, 2K, BeamsT).
Lot N°27
Le masque fantôme
« Un masque, un écran protecteur, un filtre à particules, un filet anti-poussière, qui nous protège mais surtout protège les autres, leur épargnant nos impuretés les plus volatiles. On voudrait qu’il nous préserve, qu’il nous épargne le pire, le contact avec le virus qui veut nous envahir, nous coloniser et nous affaiblir. Se défendre contre ce que l’on ne voit pas, cela demande une attention de tous les instants, aucun front n’est à négliger. L’étape suivante, c’est la bulle imperméable, cela sera peut-être pour très bientôt. » Geneviève Gauckler
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Michel Gaubert
Lot N°28
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Jochen Gerner
Photo: Renaud Monfourny
Né en 1970, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Nancy, Jochen Gerner est auteur et dessinateur.
Après avoir vécu à Paris, New York et Lille, il réside actuellement à Nancy.
Il construit un travail de réflexion sur l’image imprimée, aux frontières de la bande dessinée et de l’art contemporain. Il mène de front un travail d’auteur (bande dessinée, livres d’images, expérimentations graphiques et plastiques) et de dessinateur pour la presse (Le Monde, Libération, die Zeit). Artiste multiple, il est membre de l’OuBaPo – Ouvroir de Bande dessinée Potentielle -, collectif expérimental dont le principe est de produire des bandes dessinées sous contrainte artistique volontaire. Avec ses deux ouvrages Contre la bande dessinée et Grande Vitesse, il est lauréat du Concours des plus beaux livres français en 2008 et 2009. Il a obtenu le prix de l’École Supérieure de l’Image d’Angoulême en 2009. Deux de ses séries de dessins (Tnt en Amérique et Objectif secret) ont été acquises par le Fonds National d’Art Contemporain.
Il est représenté par la galerie Anne Barrault (Paris).
Lot N°29
« Ce dessin recouvrant le masque de tissu blanc est une réinterprétation d’une estampe de paysage du dessinateur japonais Hiroshige : vue n°38 (Fukushima) de la série Soixante-neuf stations du Kisokaido (Kiso Kaido Rokujuku Tsugi), 1834-1842.
J’ai souhaité transformer l’estampe originale en couleurs en une vue plus monochrome et photographique (encres : noir + bleu). À l’endroit où les quelques personnages de la scène initiales étaient représentés, j’ai dessiné en réserve les contours d’un nuage comme une apparition étrange (écume d’une vague ou nuage toxique). Les personnages ont disparu, un nuage blanc se déplace au sol, et cette représentation se place sur le masque dans le sens inversé de son port habituel. La fibre du support textile dédouble légèrement le dessin et offre une texture étrange et ouatée à ce nouveau paysage » Jochen Gerner
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Christian Ghion
Photo : Jean-Baptiste Mondino
Christian Ghion est né en 1958 à Montmorency, où il grandit et étudie.
Christian Ghion, designer, scénographe et architecte d’intérieur est reconnu comme l’un des meilleurs de sa génération. Après 5 années d’études en faculté de droit, il intègre en 1982 L’ECM (Etude et création de Mobilier), école d’architecture de Charenton. En 1986, il devient Enseignant de cette même école et fonde en 1987 son propre studio de création avec Patrick Nadeau. En 1990, il obtient le Grand prix de la Création de la ville de Paris. Ses projets variés vont du mobilier à la décoration intérieure en passant par l’organisation d’événements et la scénographie. On lui doit la nouvelle boutique Chantal Thomass, rue Saint-Honoré à Paris et celle de Jean-Charles de Castelbajac, univers polyvalent de 250 m2 et de nombreux objets pour le prestigieux éditeur italien Driade. La liste de ses réalisations est longue, de Cappellini à Driade, de Neotu à Sawaya & Moroni et Tarkett. Ses œuvres sont exposées au VIA, à la Fondation Cartier, au Musée des Arts Décoratifs, au Musée Georges Pompidou et présentes dans de nombreuses collections internationales.
Masques AFH (Art For Help)
« Parce que ma voisine Takako est japonaise et parce qu’elle le vaut bien » Christian Ghion
Lot N°30
Lot N°31
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Marithé et François Girbaud
Depuis quarante ans, ils sont sans cesse à l’affût de nouvelles techniques de coupe ou de montage, de traitements (R)évolutionnaires. Deux créateurs qui ont su allier technologie et créativité. Marithé et François Girbaud ont apporté une nouvelle approche de la mode plus populaire et plus industrielle à partir du vêtement de travail. Ils n’ont jamais cessé de travailler sur la morphologie, la fonction, la matière et la construction du vêtement… Cela a commencé en 1970 avec l’industrialisation du délavage, suivi en 1972 du procédé “Stone Wash” qui a révolutionné le denim en passant par leur fameux “baggy” qui a fait le tour de la planète dans les années 80. Ils traitent aujourd’hui le jean au laser, un procédé 97,5% waterfree : le WATTWASH™ et le délave à l’ozone. Plusieurs lignes de produits (designer, casual et active) dont le point commun est un casual moderne qui est leur marque de fabrique et traverse les années.
« Deux masques parce que MARITHE + FRANCOIS, la version féminine et la version masculine. Notre marque est une équation 1+1 aussi nous répondons souvent à deux voix. Le masque MARITHE s’appuie sur la matière du masque de protection sur laquelle est dessiné un blason barré d’une ligne asymétrique. Cette construction est un des éléments de base de la collection Hiver 2011/12. Le masque FRANCOIS est recouvert d’une carapace reprenant la forme du coléoptère. Cette armure laisse entrevoir entre chaque membrane la couleur vive qui ponctue les collections (orange fluo) et qui apporte une touche organique à cette mécanique. Cela renforce le message de la protection très forte qu’il faut trouver aujourd’hui pour se protéger des folies de la terre. »
Marithé et François Girbaud
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Erik Halley
Depuis 1994 le designer d’accessoires Erik Halley signe de son nom des parures aussi extravagantes que colorées.
En manipulant plumes, plexiglass et cristal de Swarovski, le créateur, qui s’amuse à redonner vie aux chapeaux surréalistes de Schiaparelli, ou même à faire des broches à partir d’ossements de chat, repousse les limites de la Haute Couture pour proposer aux femmes du monde des parures toujours plus exubérantes. En 1999, il crée son premier homard Swarovski, qui est devenu son emblême.
Son œil pétillant et exalté lui ont d’ailleurs valu une renommée internationale grâce à ses créations pour des marques aussi prestigieuses que Christian Lacroix, Alexander Mc Queen, Ungaro, Givenchy, Chanel, Mugler ou Yohji Yamamoto et pour des célébrités telles que Beyoncé, Madonna et David Bowie. Erik Halley affirme son goût pour une esthétique sophistiquée où la transgression se met au service de la beauté. Il conçoit par exemple pour Piaget les bracelets de la montre Miss Protocole.
Aujourd’hui son travail autour du volume l’emmene vers de nouveaux aspects du secteur de la mode, soit la création d’emballages publicitaires, de flacons (édition limitée du parfum Arpège de Lanvin) et le design d’objet.
Lot N°33
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« Just Breathe »
J’inspire
Tu m’inspires
Ils respirent
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Anne Valérie Hash
Anne Valérie Hash a créé sa griffe il y a dix ans. Elle propose une vision de la femme moderne et radicale teintée de douceur et de féminité. Formée à l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture, son style s’appuie sur l’art de la coupe et une recherche pointue de matières. Des les premières collections, la transformation du vêtement apparaît comme un code. Ses créations « sur-mesure » explorent une nouvelle approche de la Haute Couture qui a déjà séduit des personnalités telles que Nicole Kidman, Cate Blanchett, Naomi Watts, Uma Thurman, Nicole Ritchie, Kate Hudson et Gwyneth Paltrow.
Lot N°34
« L’idée qui a inspiré la broderie sur les masques est l’importance de continuer à croire, l’importance de garder espoir. Pour cette raison, la créatrice a choisie de faire broder des DARUMA sur les masques, des figurines à vœux. Elles sont des valeurs positives qui aident les gens à avancer, à se construire et se reconstruire. En ces temps difficiles pour le Japon, toutes nos prières et tous nos vœux se tournent vers le Japon. » Anne Valerie Hash
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Ich&Kar
Photo: Jean Baptiste Mondino
Ich&Kar, tandem incontournable de la scène graphique, explore tous les modes d’expression sans jamais se départir de cette dose d’humour et de sincérité qui signe leur travail. La touche Ich&Kar, c’est une invitation à la poésie des choses, au raffinement, à la créativité. L’important pour Helena Ichbiah et Piotr Karczewski est de transcrire le projet par un langage formel direct, de révéler l’évidence, laissant de coté les effets de mode, gimmicks et fioritures. Le moteur d’Ich&Kar : insuffler du sens de l’humour et de la légèreté.
Lot N°35
Demande à Fukushima
-Pourquoi je suis comme ça ?
-Je suis une poupée post-nucléaire
Ich&Kar
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Irié
1970, arrivée à la Gare du Nord.
Assistant de Kenzo pendant 10 ans.
1983, Ouverture de la boutique Irié à
Saint-Germain des Près.
2000 : Irié Wash.
Lot N°36
LE FER À CHEVAL
« Good luck for Japan » Irié
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Daniel Jasiak
I’m fast and I’m strong My reflexes are good
Il « essaie de faire bien avec peu » quand il n’a pas les mains aux ciseaux, il les a aux fourneaux et cuisine.
Ce patchwork d’activités se retrouve sur son blog, lieu d’échange et de partage de son univers et de ses découvertes.
Intérêts: Hand-made / fait-mains/ patchwork /série limitée/ quilts/ food/book/rire/ images couturier autodidacte Daniel Jasiak «fait [ses] bricoles dans [son] coin » loin des tendances.
Lot N°37
Mascarad
« Adjectif d’origine arabe, (arabe : maskhara/mascara مسخرة qui veut dire ridicule)Une mascarade est au sens propre une réunion de gens masqués et déguisés. Par extension, le mot mascarade signifie également un déguisement ou un accoutrement bizarre et ridicule. Ce terme, utilisé de façon figuré, signifie une action hypocrite relevant d’une mise en scène trompeuse. » Daniel Jasiak
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Jean-Pierre Khazem
Peu d’artistes jouent comme Jean-Pierre Khazem. Il est le Björk du monde de l’art et tout comme elle, il peut se retrouver entre différents genres et modes d’expression : art, mode, photographie, cinéma, objets… Et toujours avec un esprit ludique. Jean-Pierre Khazem a commencé sa carrière en utilisant l’outil le plus ancien qui soit : le masque. Il a compris qu’il n’y a pas de hasard si nous avons utilisé le masque aussi longtemps que nous avons existé : jouer des tours les uns aux autres, se cacher, pour effrayer les amis et ennemis, ou pour semer la confusion et le flou des identités.
Lot N°38
T…
La nature doit-elle porter un masque…
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Sebastien Kito
Né d’une mère française, et élevé en France, Sébastien Kito a montré le désir d’explorer la culture de son autre pays, le Japon, et a conçu une pensée originale à partir de cette confrontation de ses doubles origines.Sébastien Kito suit d’abord les traces de son père Akira Kito, qui fut l’un des plus importants artistes Japonais du Paris d’après 1945, et de ses grand-père et arrière-grand-père, en étudiant la peinture. Il est admis en 1985 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Espérant retrouver l’esprit du groupe Cobra auquel son père avait participé dans les années cinquante, il fréquente l’atelier de Pierre Alechinsky. Dans le même temps, il travaille pour des artistes du Nouveau-Réalisme, notamment Raymond Hains dont il devient l’assistant dès 1983. Malgré un lourd héritage familial et de prestigieux professeurs, Sébastien Kito trouve rapidement sa propre voie, enrichie de toutes ces fructueuses rencontres.
Il s’attache en premier lieu à la réalisation de sortes de paravents mobiles évidés en leur centre, et de peintures sur supports découpés et articulés. Ce dernier terme est une base de sa réflexion et sert d’assise à une seconde grande étape, la conception de charnières géantes baptisées les Extragonds.
Sébastien Kito poursuit actuellement une interrogation sur la forme et la couleur par le biais de sculptures mobiles, articulées et évidées, souvent porteuses de réminiscences anthropomorphiques ou animalières. Ses sculptures adressent une invite ludique à rejoindre l’espace investi par l’oeuvre ou à le transformer par le déplacement de l’une des pièces de la structure évolutive. Ces rapports particuliers de l’oeuvre à l’espace se rapprochent du concept japonais du ma, qui désigne l’intervalle spatial ou temporel entre deux choses, aussi important que les deux éléments qui le limitent. C’est avec la plus grande simplicité apparente que Sébastien Kito parvient à suggérer des relations ou interactions complexes entre les sculptures et l’espace, entre le plein et le vide.
Lot N°39
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Maison Kitsune
Photo: Bastien Lattanzio
Kitsuné est un label de disque et une ligne de vêtements basés à Paris, créé par Gildas Loaec et Masaya Kuroki. Kitsuné produit notamment des compilations thématiques centrées sur la musique électronique et le rock. Ce label est connu pour avoir lancé de nombreux groupes tels que les Klaxons, Hot Chip ou encore Boys Noize. La ligne de vêtements est prisée par la communauté musicale et les jeunes japonais. La marque au petit renard, (kitsuné en japonais) coté mode, est dessinée par Masaya Kuroki qui présente des collections mêlant élégance désinvolte et allure nonchalante.
Lot N°40
« Let be clever like a fox »
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K+D
Olivier Kuntzel & Florence Deygas
Photo: Moa Khalil
Olivier Kuntzel et Florence Deygas, tous deux concepteurs et dessinateurs, signent depuis 1990 un design graphique « narratif » sous le nom de KUNTZEL+DEYGAS. Ensemble ou séparément, ils disent leurs préférences pour les rencontres, les méthodes et les projets inédits, les territoires à défricher, les histoires à raconter (expositions collectives Ici Paris Beaubourg & Moma 1990 ; La Force de L’art Grand Palais 2006 ; D&AD award 2004). Kuntzel+Deygas sont les auteurs de la « mythique » séquence degénérique d’ouverture de Catch Me If You Can, film de Steven Spielberg (2003). Ils signent aussi le générique de The Pink Panther (2006) et le générique du Petit Nicolas.
Lot N°41
« Le Japon nous a conforté et encouragé sur une chose essentielle qui est devenue fondamentale dans notre travail sur l’image : le Sugoi (l’impressionant) et le Kawai (le mignon). Ils peuvent vivre ensemble sans complexe et ont même besoin l’un de l’autre. Ca peut sembler simple, mais vu de l’Occident où les images visent plutôt à une harmonie de style, voir des estampes où un laid crapaud de style grotesque croise une belle jeune femme au dessin raffiné est un choc. Ce choc continue de nous nourrir, notamment dans le thème « Belles et Bêtes » que nous poursuivons sans relâche, et qui est pour nous une autre manière de travailler à deux, non plus en nous fondant dans un style commun et en visant une cohérence de style, mais en juxtaposant nos univers personnels, Olivier dessinant des Ours (ici Mr Sugoi) et Florence dessinant des Poupées (ici Miss Kawai). »
Kuntzel+Deygas, mai 2011
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Christian Lacroix
« C’est une pièce très simple. Il s’agit, littéralement du drapeau japonais se confondant avec le sigle « radioactif ». Il n’y a pas de « message » mais le simple constat, au travers de cette mutation graphique, que tout est susceptible de changer, dans un sens ou dans l’autre. » Eric Tabuchi
« Ils sont déjà parfaits, ces petits masques d’hygiène. J’ai décidé de respecter certaines caractéristiques qui m’émeuvent tant. Ils sont neutres, réduits et adaptables.
J’ai reçu 7 masques d’hygiène. J’en ai réuni 3 et en les tournant, de nouveaux orifices apparaissent. J’ai fait 2 masques – on les voit rarement seuls-, signés à l’extérieur par des expressions ajoutées, variables, circonstancielles »
Né en 1965, Hervé Van der Straeten est un designer indépendant. Pièces uniques ou séries limitées, ses collections de bijoux et de mobilier sont conçues dans ses propres ateliers de bronze et d’ébénisterie, puis exposées dans sa galerie du Marais. Il se distingue également dans la cosmétique et l’art de la table. Disparité des matières, variations formelles, défi des volumes et collaborations éclectiques, le travail d’Hervé Van der Straeten allie à une absolue précision une radicale liberté de ton. Hybridité, élégance, épure et décalage déterminent sa démarche.
Yohji Yamamoto est né à Tokyo en 1943. Diplômé de l’Université de Keio et du Bunka Fashion College (Bunkafukuso Gakuin), Yamamoto est un grand fan de Bob Dylan et excelle à l’harmonica. Il se lance dans la création de prêt-à-porter féminin en 1970. Deux ans plus tard, il crée sa propre marque sous le nom d’ Y’s et présente sa première collection à Tokyo en 1977. Son style est reconnu mondialement après son défilé printemps/été 83 à Paris. Il est ordonné Chevalier français de l’Ordre des Arts et des Lettres. Loin des dictats de la mode,
n’obéissant à aucune règle ni technique bien définies, il crée des vêtements qui sont le fruit de longues recherches et qui interrogent sur le rapport entre le tissu et le corps. En 2006, Yohji Yamamoto a développé une ligne de vêtements de sport en collaboration avec Adidas, Y3, constituant ainsi une collection alliant savoir-faire, mode et sport.
Yazbukey est une marque lancé par Yaz en 2000, Princesse Ottomane, petite nièce du roi Farouk, basée à Paris. La marque est surtout connu pour l’utilisation du plexiglass sous toutes ses formes, poussant les limites de ce matériaux pour en faire un matériel pop, décalé et luxe; devenu au fil des collections le matériel fétiche de Yaz. Yazbukey conçoit ses collection en étant le personnage principal d’une histoire, un film, une chanson voyageant entre rêve et surréalisme. Parmi les divers projets, Yazbukey est en train de lancer sa collection « home sweet home », qui amène le monde de Yazbukey à » l’accessoire pour soi et l’accessoire pour chez soi ».
« Le planisphère peint en rouge comme une tache de sang sur le masque sanitaire blanc, apparaît comme le signal d’alerte d’un monde mis en danger par l’homme. » Zevs