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Salicorne de Bretagne

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Elle pousse partout!

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Étymologie : des mots latins sal, le sel et cornu la corne.

Ses pousses tendres sont comestibles. Confites dans du vinaigre, elles sont consommées comme hors d’œuvre, ou bien en omelette ou dans les salades. On peut aussi les préparer comme des haricots verts.

On s’en sert encore aujourd’hui pour produire de la soude végétale, qui était autrefois utilisée pour la fabrication du savon et qui entre encore aujourd’hui dans la composition du savon d’Alep. La soude servant à la production de verre, provenait de la combustion de la salicorne. Aussi, au XIVe siècle, on raconte que les verriers déplaçaient leurs ateliers en fonction des zones de pousse de cette plante herbacée si étroitement liée à leur métier.

Autres noms communs : salicot, passe-pierre, criste-marine, perce-pierre, haricot de mer, cornichon de mer. On en trouve plus souvent qu’autrefois sur les marchés ou chez les poissonniers.

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Elle est classiquement utilisée en légume ou en condiment. Elle accompagne le plat principal, idéalement les produits de la mer (poissons, crustacés et fruits de mer), mais aussi les viandes blanches.
La Salicorne peut être aussi employée comme condiment pour aromatiser viandes, poissons, légumes ou encore pâtes ou riz.  La Salicorne, douce, croquante peut se cuisiner chaude en soupe ou en légume d’accompagnement. Elle peut aussi se déguster froide, crue en salade.

About us

minimix est un magazine bilingue franco-japonais 

« Euh, franco-nippon et pointu », annonce la couverture. Le ton est posé, l’identité affirmée : minimix se présente comme un objet hybride, biculturel et bilingue, gratuit, et d’un format modeste — presque confidentiel, à l’image d’un carnet de voyage glissé dans une poche. Comme l’écrivait son initiatrice dans le premier numéro, avec une ironie tendre : « Si j’en avais les moyens, je vous offrirais à tous une loupe. » En effet, minimix était décalé, spirituel, authentique, débordant d’informations et d’images vives, dynamiques, tandis que ses caractères, minuscules, semblaient inviter à une lecture attentive, presque intime.

Ce magazine papier, véritable carrefour des cultures, mêlait avec audace la mode, la musique, le design, l’art et le quotidien. Deux rubriques, devenues cultes, en cristallisaient l’esprit : « Monologue de chauffeur de taxi tokyoïte et parisien », où se croisaient les regards acérés et les anecdotes de la ville, un regard cru sur le quotidien ; et « Ping-pong », dialogues vifs et enlevés entre deux journalistes brillants, où l’intelligence le disputait à l’humour.

minimix est né dans l’imagination d’Eko Sato, durant l’hiver 1996-1997 ; le premier numéro vit le jour au printemps 1997. À une époque où Internet n’avait pas encore redessiné les frontières de l’information, où le Japon, pour la plupart des Français, se résumait à une triade exotique — sushi, geisha, sumo — minimix s’est imposé comme une fenêtre ouverte sur une culture bien plus riche et nuancée.

Dès ses débuts, le magazine a su attirer des talents majeurs, qui ont accepté, avec une générosité teintée de folie, de se joindre à l’aventure. Parmi eux, Kuntzel & Deygas et Jean-Philippe Delhomme, dont les contributions furent déterminantes. Impossible d’oublier, également, la fidélité de Sublime, M Khalil, Ako, Vinci, Coba… et surtout, la confiance inébranlable de Pinosan, premier à croire en ce projet et à convaincre un imprimeur du 20e arrondissement de Paris de l’imprimer gracieusement, durant toute une année.

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minimix et Art Link Project sont des projets de l’association Asia Mix Culture, (association Loi 1901)  qui a pour but de créer des échanges culturels et d’organiser des expositions et événementiels, ainsi que des actions caritatives liés à l’art contemporain.

Convaincu que l’art peut apporter un souffle et une profondeur à notre quotidien, l’association s’engage à créer des liens entre la création artistique contemporaine et le public, notamment les enfants. L’association vise à faciliter l’accès à l’art par le biais de différents programmes mêlant expositions, ateliers créatifs / pédagogiques.

En 2011, suite au Tsunami de Fukushima, nous nous sommes mobilisé pour organiser une exposition et vente caritative au profit des enfants de Fukushima et l’ONG KnK .

L’idée était de proposer à des artistes français de créer une œuvre originale à partir de masques hygiéniques japonais. L’opération « We love Japan, 100 masques pour le Japon » a été réalisée avec le soutien des Arts Décoratifs de Paris. Avec la participation de Philippe Starck, Sonia Rykiel, Christian Lacroix, Yohji Yamamoto, Les frères Bouroullec, Matali Crasset, Philippe Mayaux, Victoire de Castellane, entre autres grands noms du design, de la mode et de l’art. Opération avec le soutien de Shiseido et Paulin, Paulin & Paulin organisée aux Arts Décoratifs de Paris.

En 2012, sur l’initiative et l’invitation de la boutique colette, nous avons organisé l’opération caritative « We love Japan, 100 objets pour le Japon » au Colette Carnaval, au Jardin des Tuileries, Paris. Avec le soutien de Cinna, Delfonics, Arte Video, Milk Factory (CNIEL). Opération caritative aux bénéfice de l’ONG KnK.

Depuis, nous avons organisé et participé à des ateliers / workshops en collaboration avec des hôpitaux et accompagnateurs professionnels. Notamment des résidences à l’hôpital Daumezon et workshop avec les hospitalisés. Depuis, nous avons accueilli des groupes d’enfants, des enfants et adultes autistes dans nos locaux pour des ateliers.

Nous remercions nos partenaires qui nous ont permis de réaliser nos projets :

Arts Décoratifs de Paris, colette, Shiseido, Yves Saint Laurent, Orange, Chanel, Arte Vidéo, Paulin Paulin & Paulin, Cinna, Milk Factory (CNIEL), Delfonics, Monsieur Cornette de Saint Cyr, Muji.

Ainsi que tous les artistes qui ont participé à nos projets. Philippe Starck, Jean-Philippe Delhomme, Ich&Kar, Kuntzel & Deygas, Sonia Rykiel, Kitsuné, A.P.C. Jean Colonna, Christian Biecher, Stéphane Manel, Ramuntcho Matta, Lucien Pellat-Finet, Michel Gaubert, Olympia Le Tan, Matali Crasset, Inga Sempe, Fréderic Ruyant, Robert Stadler, Adrien Gardère, Christian Ghion, Carlotta, Anne Valerie Hash, Ronan et Erwan Bouroullec, Victoire de Castellane, Marithé&François Girbaud, Claude Closky, Seamus Farrell, Christian Astuguevieille, Florence Doléac, Irié, Pascal Colrat, Andrea Crews, Yazbukey, Eudes menichetti, Helene Muheim, Sebastien Kito, Laurent Debraux, Fred Le Chevalier, Daniel Jasiak, Eric Tabuchi, Jean-Pierre Khazem, LickMyLegs, Zeus, Philippe Mayaux, Catharina Van Eetvelde, Christian Lacroix, Malachi Farrell, Adeline André, Gaspard Yurkievitch, Julie Ansiau, Sam Baron.

En 2011, suite au Tsunami, nous avons publié un numéro spécial et organisé une vente caritative d’art contemporain aux Arts Décoratifs de Paris afin de venir en aide aux enfants de Fukushima. Plus d’information ici.

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Opération « 100 masques pour le Japon »

Etoiles magiques

Mes petites étoiles magiques

Il est un lieu en France, une colline magique où l’ on aperçoit des gens à la posture étrange, poussant de petits cris de joie de temps à autre.
Que font-ils dans cette colline rocheuse et parfois glissante ?
Le regard fixé vers le bas, accroupis ou assis par terre et grattant le sol, on aurait dit des chats faisant leurs griffes.
On a beau se rapprocher, on ne voit rien… ils grattent ils grattent…
L’oeil du novice n’entrevoit que du sable de roches…
D’ailleurs le novice ne s’aventurerait pas dans cette falaise rocheuse.
Et que signifient ces petits cris jubilatoires que l’on entend de temps en temps?
Ces mystérieux aventuriers cherchent simplement les petites étoiles de Sion.

La colline de Sion culmine à l’altitude de 497 mètres à 30 Km au sud de Nancy.
Elle est la seule colline des environs et offre ainsi un merveilleux panorama à 360°, en faisant le tour de la colline aux différents points de vues.

Les petites étoiles
Petites merveilles de la nature.
Porte-bonheur pour les romantiques.
Ce sont des fossiles de lys de mer, animaux marins, vivant ici il y a environ 80 millions d’années, pendant l’ère secondaire où la région était submergée par les océans.
Des traces dans le sol sont témoins d’une activité traditionnelle chez les visiteurs de la colline : rechercher ces fameuses « étoiles ».

Voici deux origines des étoiles de Sion. minimix préfère la première.
Origine légendaire des étoiles de Sion :
Entre Sion et Vaudémont se trouve un lieu appelé « le saut de la pucelle ».
Cet endroit dangereux est une forêt qui s’est développée aux abords et sur toute la hauteur d’une falaise.
La légende raconte que la princesse de Vaudémont, très attachée à la vierge, aimait prier dans le sanctuaire de Sion.
Un soir alors qu’elle revenait à cheval du sanctuaire, elle croisa le chemin d’un cavalier aux mauvaises intentions. Très amoureux de la fille du seigneur de Vaudémont, il voulait s’emparer d’elle.
Dans sa fuite, la princesse implora la bonne vierge de Sion qui, dans la nuit, prit une poignée d’étoiles dans le ciel pour les projeter dans les yeux du cavalier et de sa monture.
Le cheval aveuglé tomba dans le précipice avec son cavalier. La princesse fut ainsi libérée de son poursuivant.
Cachée par les grands arbres, la falaise n’est pas très visible pour un cavalier qui se déplaçait la nuit. Ce qui rend cette histoire possible.
D’ailleurs une barrière protège les lieux.

Origine géologique des étoiles de Sion :
Pendant toute l’ère du secondaire, qui commença il y a 150 millions d’années, la mer occupait tout le bassin parisien auquel la Lorraine et la région de Sion sont géographiquement rattachées.
Apparues il y a 420 millions d’années, les encrines, apparentées aux oursins et aux étoiles de mer, étaient une sorte de lys de mer que l’on trouve aujourd’hui dans les mers chaudes.
Elles se fixaient au fond marin à l’aide d’un long pédoncule, rappelant les vertèbres de la colonne vertébrale.
Vers la moitié de l’ère tertiaire, il y a 60 millions d’années, le plissement alpin a repoussé la mer et les encrines, fixées au sol, se sont fossilisées sous forme d’étoiles simples à cinq branches, ou d’étoiles superposées. Ces fossiles se trouvent en grattant un peu le sol de la colline de Sion.

Les Celtes déjà fréquentaient la colline, les Romains ont suivi, et au IVe siècle le culte de la Vierge apparut.

Où trouver les petites étoiles ?
Vous le promettez, vous ne le dites à personne ! On en trouve plein sur les pentes rocheuses en bas de la stèle à l’effigie de Barrès.

Quelques mots sur Maurice Barrès:
Maurice Barrès est né à Charmes, dans les Vosges, le 19 août 1862. Fils d’un receveur des impôts, il fera une partie de ses études au collège catholique de La Malgrange à Nancy. Il monte à Paris dès 1883 où, après avoir publié des articles politiques et sociaux remarqués dans des revues d’avant-garde, il fonde la sienne « Les Taches d’encre » en 1884. Barrès est un intellectuel acteur majeur du mouvement nationaliste, et malgré de nombreux écrits résolument orientés dans ce sens, il commettra de beaux romans, notamment ce qui probablement son chef d’œuvre « La Colline inspirée » en 1913 qui a pour cadre la colline de Sion-Vaudémont. Il meurt à son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine, 92, 4 décembre 1923. La lanterne des morts élevée à sa mémoire sur la colline est inaugurée le 23 septembre 1928 et la stèle à son effigie devant l’Hôtel de Ville de Charmes le sera le 2 novembre 1952.

La belle au bois fumant

La belle au bois fumant……


…et ces deux princes charmants

A Allain, petit village près de Nancy, me promenant dans la douce forêt, j’ai croisé le petit Félix et son papa. Se baladant à la recherche de je ne sais quoi de précis, ils s’arrêtèrent soudain devant des lianes et m’expliquèrent que ces lianes une fois séchées devenaient du bois fumant, le « cigare des petits garçons de la campagne ».
Le nom de bois fumant a été donné à des plantes à tiges poreuses comme les lianes de clématite qui, une fois séchées, permettaient de confectionner des sortes de cigarettes ou de cigares.
Jadis, les adolescents appelaient ainsi les tiges sèches d’asphodèle ou bâton-blanc, dont la consistance poreuse permettait d’être fumée comme une cigarette.
Au printemps, la fleur de sureau éclate de blancheur. Dans le midi, on l’appelle aussi  » le bois fumant » parce que tous les gosses fumaient son bois moelleux.
Félix m’a offert un cigarillo de bois fumant, c’était bon…

Mystère du vrai Fau

Mystère et beauté botanique découverte au nord-est de la Montagne de Reims.

Les Faux de Vesly.

Beauté d’une architecture tourmentée et fantasmagorique: Étranges arbres de la famille des Hêtres, dits Hêtres tortillards, car les branches sont torsadées, et certaines se « marient » à d’autres branches.

En été, il étale ses feuilles en un parasol très dense, pouvant aller jusqu’à former une sorte d’igloo de feuilles. En hiver, son architecture tourmentée se dévoile : troncs et branches tordus, coudés, torsadés, branches terminales retombant jusqu’au sol. Walt Disney se serait-il inspiré de cette forme spectaculaire pour dépeindre la forêt de Blanche neige?

 

Vue de l’intérieur d’un « igloo » de Fau.

Ces arbres donnent ainsi son nom, les Faux de Verzy, au site touristique situé en France au sud de Reims où l’on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres tortillards, estimée à environ un millier d’individus.

Vue à l’intérieur d’un « Fau parapluie ».

Deux autres sites sont répertoriés en Europe, dans les régions d’Hanovre et de Malmo.

Mais les Faux sont trop peu nombreux pour assurer leur « descendance ».

Avec plus de 1 000 Faux, la Forêt Domainiale de Verzy est la principale réserve mondiale de Faux.
Les plus caractéristiques d’entre eux se sont vu attribuer un nom, inspiré de leurs formes singulières :Le Fau parapluie, le Fau de la mariée, le Fau de la tête de boeuf, le Fau de la Demoiselle (La légende raconte que Jeanne d’Arc vint faire une sieste dans cette forêt ).

Le site est classé au niveau national depuis 1932.

Une multitude de spéculations, des plus farfelues aux plus plausibles, souvent sans fondement scientifique, ont été proposées pour déterminer l’origine des faux. L’origine des hêtres tortillards reste encore aujourd’hui un mystère pour les scientifiques.

Mado Jolain

ボンジュール。きょうはマド・ジョランの話をしよう。
1921年生まれの彼女はパリのアールデコ装飾学校に入り、その個性的な陶器で話題になり、オートクチュール界のためにアクセサリーを制作しはじめたんだ。

ミアウ。

1948年に旦那であり画家であるルネ・ルグランと一緒にパリでアトリエを構え、50年代、60年代あたりから、画廊で個展を開くようになる。

2000年にパトリック・ファヴァルダンの画廊、ア・ルブールで素晴らしい個展が開催され、新世代の間で大勢のセラミック・ファンが彼女の作品、そして才能を発見した。

彼女のフェミニンなやさしい色合いが、僕は好きなんだ。

9eme Critérium Sauvage de la rue des Cascades

En ce joli dimanche 23 septembre avait lieu
le 9eme Critérium Sauvage de la rue des Cascades.
Un rendez-vous fabuleux des amoureux du quartier.
15h ou presque, à l’angle au niveau du 57, les cyclistes se lancent.
 Mais qui voit-on là?
The Hat Men
 Courage, les garçons!
 Un ange passe
Special guest cette année: Batman
Mais qui est ce Monsieur en peignoir?
Il est venu, lui aussi
Allez, Angel, on est avec toi
On est tous avec toi
Oh, the Devil
 
Vilain!
C’est l’annonce des heureux gagnants
Angel et les deux kids
The Hat Man
Et la fête continua, continuaBravo à tous les participants, aux bienveillants organisateurs et nombreux amis du Critérium Sauvage
de la rue des Cascades.
Rendez-vous l’an prochain, pour fêter les 10 ans du Critérium.

Criterium Sauvage du lundi 20 octobre 2008

Le 14 du mois passé, se déroulait au départ du 57 rue des Cascades, le fameux Critérium Sauvage dont voici quelques photographies. Ne manquez pas le 6ème Critérium Sauvage en 2009.


Début d’un bel après midi, rue des Cascades, petits et grands cyclistes se rassemblent petit à petit devant chez Zoubir.

Allez, on s’aligne, le Critérium va commencer.

Au 57 on a sorti les chaises pour suivre de près le Critérium.

Tiens, un cadis parmi les bicyclettes

C’est parti!

Le benjamin, notre favori

Yeah!

Coucou!

Pas de critérium sans musique

Bravo, c’est lui, le grand gagnant. Le trophée? La fameuse casquette.